La Dernière des Stanfield de Marc Levy

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui je vais vous présenter un livre d’un auteur très populaire que j’ai voulu découvrir : La Dernière des Stanfield de Marc Levy.

IMG_20180617_142828Eleanor-Rigby est l’aînée d’une famille de trois enfants. Sa mère est morte quand elle était plus jeune et son père ne s’en est jamais totalement remis. Son métier de journaliste pour le magazine National Geographic lui permet de visiter le monde. Un jour où elle rentrait chez elle à Londres, elle reçoit une lettre anonyme lui disant que sa mère n’est pas celle qu’elle croyait et qu’elle a commis un crime étant plus jeune. Plus tard, elle reçoit une seconde lettre lui donnant un rendez-vous aux Etats-Unis. Elle décide d’y aller et y rencontre un homme qui a reçu les mêmes lettres qu’elle. Quel est le lien entre les mères des deux jeunes personnes et qui est ce fameux corbeau qui les a réunis ?

Je n’ai pas particulièrement apprécié ce roman. Il n’est pas mauvais mais pas exceptionnel non plus.

Tout d’abord, l’action est très longue à se mettre en place. Il m’a fallu une centaine de pages avant de réussir à me plonger dedans. Et, au contraire, le dénouement est extrêmement rapide, voire trop rapide, les actions s’enchaînent très vite. De plus, il est un peu surréaliste, les personnages comprennent l’intrigue très rapidement et facilement. Il y a toujours un élément extérieur qui vient tout éclairer, ce qui rend l’action invraisemblable. Malgré tout, l’alternance de point de vue est intéressante car elle donne accès à l’intériorité de chacun. C’est dommage que certains points de vue disparaissent au fil de l’histoire pour être remplacés par d’autres moins intéressants comme celui du grand-père d’Eleanor-Rigby.

Je n’ai pas apprécié le personnage principal que j’ai trouvé insupportable. Elle n’a pas de personnalité et elle est bête. J’ai préféré le personnage du père et du frère qui sont plus nuancés et originaux. Le frère a un handicap mental et j’ai trouvé la complicité entre les deux hommes très touchante. J’ai trouvé dommage qu’on n’évoque pas le métier des personnages qui sont pourtant intéressants comme le journalisme, la menuiserie ou la galerie artistique. Les tableaux de peintre évoqués sont à peine décrits et on ne sait rien de plus sur eux et j’ai vraiment trouvé cela dommage. Cela donne l’impression que le fond du roman n’est pas totalement travaillé.

L’histoire en elle-même n’est pas spécialement intéressante. On devine très facilement la fin et il n’y a pas de bouleversement important ou de rebondissement. A plusieurs moments, je me suis dit « ça y est, ça ne va pas être ce que j’ai imaginé ! » mais non à chaque fois, j’avais deviné la suite. J’ai vraiment trouvé cela dommage. L’intrigue est très classique, nous sommes face à un secret de famille qu’il faut démêler et on retrouve une histoire d’amour en trame de fond. Cette histoire d’amour est très banale et elle met mal à l’aise car les deux personnages ont un lien de parenté (même si ce n’est pas un lien du sang). 

Le style n’est pas mauvais car il n’y a pas de fautes d’orthographe ou de grammaire, mais on ne peut pas dire qu’il soit bon pour autant car il est extrêmement plat. J’ai été assez déçue venant d’un auteur aussi médiatisé. Nous sommes vraiment face à de la littérature de plage, agréable mais sans richesse.

J’ai été, dans l’ensemble, déçue par ce roman mais j’espère qu’il va vous plaire plus à moi.

Bonne journée,

Hemera

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